Quelles politiques face aux migrations de populations ?
A quelques exceptions près telles les Rohingyas de confession musulmane cherchant à fuir la persécution des autres habitants de Myanmar de confession bouddhique, la plupart des « déplacés » de ce monde ou « migrants », ou autres demandeurs d’asile, fuient les zones de guerre.
Le monde occidental a sa part de responsabilité dans le développement de ces zones de guerre en pourvoyant des armes aux parties en conflit. Inutile de rappeler que la plupart de ces armes produites et vendues sur le marché viennent de pays développés, tels que les Etats Unis d’Amérique du Nord, le Royaume Uni, la France, la Russie et la Chine, qui tous siègent au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Ils ne vendent pas principalement directement aux parties en guerre mais indirectement passent par des agents vendeurs d’armes qui sont très riches en espèces sonnantes et trébuchantes mais aussi en influence, emplissant en grande partie les caisses des partis politiques qui ne disent pas au grand jour ce qu’ils pensent de ces agents.
La première chose à faire pour réduire ces mouvements de population qui dérangent est de réduire de manière drastique ces ventes d’armes à un minimum minimorum, couvrant tout juste les besoins défensifs des nations concernées. Tant pis si le procédé produit temporairement du chômage. Les employés producteurs d’armements devraient être placés ou recasés dans des industries plus productives sans que cela ne leur coûte un sou de leur poche. Les autorités gouvernementales ont la charge de surveiller le niveau des stocks d’armement et faire en sorte que tout surplus soit disposé ou détruit séance tenante pour éviter toute corruption possible.
Le second facteur expliquant ces mouvements de population est le différentiel qui existe à l’évidence entre les niveaux de vie des nations développées et celles qui sont en voie de développement. Des émigrants principalement en provenance du Sud des Etats Unis ou d’Europe trouvent un avantage en vivant dans certaines nations développées par osmose. Même employés dans des professions fort modestes ils arrivent à rapatrier des fonds non négligeables dans leur mère patrie. Ces fonds transitent principalement via Western Union ou le système bancaire. Ils proviennent en général d’un travail au noir non déclaré qui partant échappe à l’impôt sur le revenu.
Pour contrer ces mouvements de population, davantage de dons privés et de fonds d’aide publique sont nécessaires, afin de réduire le différentiel évoqué plus haut entre les revenus des plus et des moins favorisés.
Richard Valton
Trésorier et Membre du Conseil d’Administration de The Humanitarian Group, une société sans but lucratif en faveur des nouveaux émigrants en Australie, ancien Directeur de sociétés.
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