Dernier de cordée
La cordée est à la mode, et je ne peux que m'en réjouir : elle faisait la couverture de mon premier livre sur le développement durable, "Tous gagnants". C'était en 2014... L'accent est souvent mis sur le premier de cordée, mais il ne s'agit pas d'une compétition, avec un premier et des suivants, mais d'une forme de coopération, où chacun joue sa partition, et où tous gagnent (ou perdent) en même temps. Le dernier atteint le sommet comme les autres. La cordée est le symbole de la solidarité, nous sommes tous liés, nous nous protégeons mutuellement.
L'intérêt est que la cordée est aussi synonyme d'exploit. D'exploit sans compétition, ce qui n'est pas anodin dans notre époque où la "compétitivité" est portée aux nues. On peut soulever des montagnes, ou du moins en atteindre les sommets, sans avoir à exclure des vaincus, sans avoir à montrer que l'on est le plus fort. A l'heure du développement durable, de la recherche d'un mode de vie qui réponde à nnos aspirations tout en étant compatible avec la finitude du monde, la concept de cordée nous montre la voie. L'exploit à réaliser, cette transition multiforme, se fera sur une base de coopération. On le voit notamment en matière de lutte contre l'effet de serre : ce n'est pas en fixant des objectifs contraignants que l'on progresse, mais en créant des alliances, en travaillant ensemble, en coopérant pour la recherche de solutions. C'est tous ensemble que nous gagnerons, et pas les uns contre les autres. Vive la cordée, qui nous rappelle que nous sommes tous sur le même vaisseau, la planète Terre.
Edito du 8 novembre 2017
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