Ils ont aussi la vie dure. Comment expliquer autrement l’aveuglement de nombreux économistes vis à vis des énergies renouvelables (ENR)? Celles-ci sont aujourd’hui prépondérantes en Europe. En 2022, elles ont produit 22% de notre électricité, contre 20% pour le gaz et 16% pour le charbon. Résultat obtenu grâce à des progrès en tous genres, sur leur efficacité et leur prix notamment. Et malgré les retards de la France dans l’accroissement des capacités des énergies renouvelables. Le seul pays de l’Union Européenne à ne pas atteindre les objectifs qu’elle s’était elle-même fixés, 19% au lieu de 23%. Un retard qui coûte cher. Outre les pénalités de l’ordre de 500 millions d’euros, un besoin d’acheter la production manquante, évaluée à 6 à 9 milliards d’euros.
Est-ce notre dépendance au nucléaire ? nos économistes ont du mal à intégrer l’importance des renouvelables dans le paysage énergétique en cours de constitution. Ils n’y croient vraiment. Un préjugé, sûrement, qui les empêche de prendre ces énergies au sérieux. Comment comprendre autrement que ces éminents spécialistes soient passés à côté d’un phénomène aussi important ? En 2018, la Cour des comptes alertait le Gouvernement sur les dépenses excessives que les renouvelables provoquaient. « Les soutiens octroyés par l’État se sont aussi avérés disproportionnés par rapport à la contribution de certaines filières aux objectifs de développement des EnR ». Elle encourage une approche économique rigoureuse : « la Cour considère désormais indispensable de calculer et révéler le coût complet du mix énergétique programmé et les soutiens publics induits, et d’asseoir les décisions de programmation énergétique sur ces informations ».
Lire la suite de l'édito
Stratégie d’action pour la génération climat
Jon Palais, ©Les liens qui libèrent, 2023
Le sous-titre est limpide, il s’agit d’un manuel pour les militants de la génération climat. « Il est primordial d’agir efficacement, en visant juste, en déployant les bonnes stratégie ». Jon Palais fustige en effet les attitudes va-t-en-guerre, les slogans définitifs, les « discours qui poussent à gonfler le torse, à brandir les poings, à camper sur une posture », mais qui ne font pas avancer la cause du climat dans la vie réelle. Les formules incantatoires, la « radicalité d’apparat », non merci. Pour lui, « le dérèglement climatique est une chose tellement gigantesque, tellement sidérant que nous avons encore beaucoup de difficultés à l’intégrer mentalement ». Nous sommes devant un défi d’une extrême gravité, mais qui « représente aussi une formidable opportunité ». Une chance de « changer radicalement de système ».
Deux facettes, donc, à ce livre, l’une sur le thème « un autre monde est possible », et l’autre sur « la stratégie d’un mouvement de masse » car c’est un vaste mouvement de masse que Jon Palais souhaite voir advenir, « la nouvelle lutte des classes ». Le premier aspect sert en fait de support au discours sur la stratégie, en présentant de nombreuses situations qui pourraient illustrer cet « autre monde »..
La perspective de la mise en application des nouvelles réglementations thermiques sur les bâtiments relance la polémique sur le coût du développement durable. Tant mieux, cela donne l’occasion de revenir sur une idée reçue.
Pour les accusateurs, qui se proclament souvent gardiens des intérêts économiques face aux dépenses somptuaires, le développement durable coûte cher, c’est un luxe que l’on ne peut plus se permettre en période de crise, c’est un frein à la croissance.
Combien coûte la réglementation thermique tout juste publiée, quel temps de retour sur investissement, etc. Combien de milliards coûte le Grenelle de l’environnement, pour élargir le débat.
La question est bien sûr mal formulée, et elle est incomplète. Mal formulée parce que le niveau de performances que peuvent atteindre les professions n’est pas figé, il évolue avec le marché, celui-ci étant largement conditionné par la réglementation. Les témoignages sont nombreux de promoteurs ou d’entreprises qui assurent maintenir des prix sans « surcoût » ou presque, à l’issue d’une courte période d’apprentissage. Il faudrait mettre au bilan, côté recettes, l’amélioration des techniques et des savoir faire, dont les acteurs bénéficieront dans la durée. Bien sûr il y a un effort à faire, mais toutes les professions sont tenues de se moderniser en permanence. A cet égard, la concurrence internationale est un puisant moteur pour beaucoup de secteurs d’activité, l’environnement y jouant un rôle de plus en plus grand. Le bâtiment est ainsi confronté à un défi, nécessaire pour le faire évoluer : sans pression, il n’y a guère de progrès. Rappelons-le, le développement durable est une dynamique, qui se construit tous les jours grâce aux apports des acteurs de la société. Encore faut-il mettre lesdits acteurs en situation, et c’est le rôle de la réglementation.
3 ans de dictionnaire du développement durable repris en un seul livre Le vent s'est levé, rédigé en plein covid. Une approche résolument offensive, pour donner envie du développement durable. On ne fait pas boire un âne qui na pas soif, on ne fera pas progresser le développement durable en agitant la peur de la catastrophe, mais en "donnant soif" d'un avenir plein de promesses. Croissance du bien-être des humains et prospérité de la planète, même combat !
Un livre préfacé par Frédéric Mazzella, président fondateurde BlaBlaCar. Vous le trouverez dans les librairies ou sur commande chez l'éditeur..
Vidéo de la présentation du livre
(12 janvier à 18h30 à l'Hotel de l'Industrie, à Paris).
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Semaine chargée pour l'environnement. Zéro petsicides, forêts et eau sont au menu.
10 jours pour les alternatives aux persticides, du 20 au 30 mars. Demandez le programme ! L'agence française pour la biodiversité est à son oeuvre, avec de nombreux partenaires, entreprises, collectivités et associations.
Le 21 mars, journée internationale des forêts. Initiative ONU. Une occasion de célébrer la forêt, l'arbre et le bois, dont les services multiples en font une ressource essentielle pour le développement durable, selon les termes des organisateurs.
Le 22 mars, autre journée ONU, la journée mondiale de l'eau. Thème retenu cette année : De l'eau pour tous. Personne ne doit rester de côté.
Vous avez le choix !
Les 5 grands types d’actions de la réduction des déchets :
• Prévention du gaspillage alimentaire
• Réemploi / réparation / réutilisation
• Promotion du compostage
• Prévention des déchets : éco-conception, lutte contre le suremballage et les produits jetables…
• Prévention des déchets dangereux.
Ces comportements ne sont pas neutres au regard de l’emploi. Rien que sur le critère « made in France », le nombre d’emplois nouveaux résultant de ce choix serait de 150 000, à condition que l’offre s’adapte, pour proposer des produits en nombre et en qualité. Des doubles dividendes en perspective...
Accéder au rapport Consommation responsable : une opportunité pour l’emploi ? ou à sa synthèse.
Be the change, tel est le slogan du jour de la Terre, créé aux Etats Unis d’Amérique en 1970. Une initiative forte qui a provoqué, dit-on, la création de l’EPA par le président Nixon… C’était une autre époque, puisqu’aujourd’hui il semble que l’heure soit plutôt à son démantèlement. Mais, trêve de nostalgie, revenons au jour de la Terre 2018, le 22 avril comme chaque année,où chacun montre sa détermination à agir pour la planète. Soyez le changement. Célébrons la terre par l’action, en en proposant ou en participant à celles qui vous sont proposées. Citoyen, école, entreprise ou institution, chacun est appelé à manifester son amour de la Terre. De nombreuses réjouissances au programme : ballades, conférences, films (notamment un documentaire d’Hubert Reeves, La terre vue du cœur ), trocs, marchés et autres foires aux plantes, bricolage au Repair Café, plantations d’arbres, concours, ateliers anti-gaspillage alimentaire, etc. Sans oublier l’apéritif à la santé de la santé et l’invitation à trinquer pour la planète, le 22 avril à 19h, avec du « vin nature », évidemment.
Demandez le programme !
Ça tombe bien, A Tree For You vous propose propose huit projets de plantations, en France et sur divers continents. Plus de 250 000 arbres au total. Vous ne les planterez pas vous-mêmes, mais vous les parrainerez et pourrez suivre toutes les étapes du projet. Vous verrez vos arbres grandir, et ça fait plaisir. Et ça fait du bien à la planète.
5 bonnes raisons de planter des arbres : sols enrichis, eau ressourcée, populations aidées, biodiversité protégée, carbone stocké. Faites passer le message !
www.atreeforyou.org
A vos mares !
Vous avez jusqu’au 8 mars pour vous exprimer sur le projet de décret sur les éoliennes terrestres. Dépêchez-vous !
L’énergie éolienne se développe en France, mais moins vite que dans les autres pays d’Europe. L’explication réside en partie dans la lourdeur des procédures, qui durent deux fois plus longtemps chez nous que chez nos voisins. Un groupe de travail, présidé par le secrétaire d’Etat Sébastien Lecornu, a examiné le contexte réglementaire, et propose de l’alléger, en prenant plusieurs mesures qui figurent dans un projet de décret soumis au débat.
C’est du 18 au 26 novembre. L’objectif est de sensibiliser tout un chacun à la nécessité de réduire la quantité de déchets qu’il produit et de lui donner des clés pour agir au quotidien aussi bien à la maison, au bureau ou à l’école, en faisant ses achats ou même en bricolant.
Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas ! La prévention des déchets c’est consommer mieux (consommation de produits peu emballés, écolabellisés), produire mieux (production de produits éco-conçus), prolonger la durée de vie des produits (réparation et don) et jeter moins (compost par exemple). Tous les déchets sont concernés, y compris les déchets alimentaires pour lesquels des actions spécifiques sont proposées : ça suffit le gâchis !
La Semaine Européenne de la Réduction des Déchets s’adresse aussi bien aux administrations et collectivités, aux associations, qu’aux scolaires et au grand public. Tout le monde peut agir ! Elle est organisée en Europe où près de 12 000 actions ont été organisées dans plus de 27 pays.
Demandez le programme !
Et en prime, gagnez un million d'euros en participant au concours de la fondation FAMAE pour "faire émerger des solutions innovantes, pragmatiques et pérennes permettant de réduire ou recycler au maximum une année de déchets produits par une famille urbaine".
L'entreprise d'électricité Duke Energy Florida a annoncé la fin de la construction de la centrale nucléaire Levy, située à l'ouest de l'Etat de Floride. A la place, elle investira plus de cinq milliards d'euros dans l'énergie solaire. L'objectif d'ici quatre ans sera de construire des installations de 700 Mégawatts dans cette partie de la Floride.
Le coût de l'électricité devrait diminuer d'au moins deux euros par Mégawatt/heure. Alors qu'avec la construction de la centrale nucléaire, l'électricité aurait augmenté d'environ 8%.
C'est un changement drastique pour Duke Energy Florida, qui s'était spécialisée dans l'énergie nucléaire. L'entreprise, qui fournit en électricité environ 1,8 million d'habitants, souhaite à présent dégager une part de 8% issue de l'énergie solaire dans les quatre prochaines années.
Duke Energy Florida n'est pas la première entreprise d'électricité américaine à se retirer peu à peu du nucléaire. La maison-mère Duke Energy vient également d'annoncer l'arrêt d'un projet de centrale nucléaire en Caroline du nord. De même, deux centrales dans ce même Etat ainsi qu'en Géorgie ont brusquement stoppé leur construction. Dans ce dernier cas, la cause de l'arrêt fut différente dans la mesure où l'un des partenaires, en charge de la construction des réacteurs (Westinghouse) a fait faillite.
Source : LES CLÉS DE DEMAIN - 01 SEPTEMBRE 2017
Qu'on se le dise !
Renseignements auprès de l’ADEME
Rodrigue au secours du développement durable !
"Nous partîmes 500, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 3000 en arrivant au port". La leçon a été retenue. Ils étaient 2, et ils passent à 100 en quelques jours et probablement bien plus au moment où ces lignes seront en ligne.
Des chefs d'entreprise, hommes et femmes, connues ou moins connues, issues de tous les secteurs d’activité, des plus traditionnels aux plus modernes, et de toutes les régions de France, qui exhortent le Président de la République et son Premier Ministre à aller plus vite et plus loin en matière de transition écologique. Ils perçoivent également les hésitations du gouvernement, malgré "une vraie opportunité pour la France de prendre le leadership de ce mouvement de responsabilité".
Quand je vous disais que le développement durable était une affaire d’entrepreneurs !
Découvrez le manifeste des chefs d’entreprise et rejoignez-les !
Voilà un livre gratuit, numérique, et facile à lire, dans l'esprit de ce blog dont il est issu. Quelques développements, mais surtout des mots de ce "dictionnaire du développement durable", 32 au total, pour montrer que le DD, c'est sympa, et qu'on n'a qu'à y gagner. Nous ne savons plus très bien où est le progrès, et bien ce livre donne des pistes pour lui retrouver un sens. Téléchargez Le progrès s’appelle Dédé, lisez-le, et faites-en cadeau autour de vous. Faites-le connaître et demandez à vos correspondants d’en faire autant. Une boule de neige est à créer ainsi, pour bien démarrer 2018. Merci de votre mobilisation pour diffuser la bonne nouvelle, et bonne année !
Présentation sur le flyer "vient de paraître", à diffuser sans modération.
Le livre est disponible en 2 formats : PDF et EPUB (pour tablettes et smartphones)
3 jours de rencontres, animations et expositions, et conférences grand public. Une manifestation pour les professionnels et tous ceux qui sont concernés par le bruit, qui pourront participer gratuitement la dernière demie journée. Ça se passe à la Cité des sciences et de l’Industrie, à Paris La Villette, les 27, 28 et 29 novembre prochains. Elles sont organisées par le Centre d’information sur le bruit (CidB) sous l'égide du ministère de la Transition écologique et solidaire, sous le haut patronage du ministère des Solidarités et de la Santé et du ministère du Travail.
Inscrivez-vous tout de suite !
Carrefour des acteurs de l’environnement sonore, les Assises rassemblent tous les trois ans plus de 600 acteurs publics et privés œuvrant pour la qualité de l’environnement sonore : agents des collectivités territoriales, urbanistes, architectes, industriels, acousticiens, médecins, enseignants, musiciens, sociologues, chercheurs…
Le thème des assises 2017 les interpelle tous, ainsi que les citoyens qui ont leur mot à dire : Imaginons les environnements sonores de demain.
Que faire des déchets ni recyclables ni valorisables en l’état ? Auparavant considérés comme ultimes, ils étaient destinés à l’enfouissement, alors qu’une part d’entre eux peut devenir une ressource énergétique. La Loi de Transition Energétique pour une Croissance Verte prévoit de soutenir cette voie. Il fallait passer aux actes, et développer les technologies pour cela.
Le 5 octobre à proximité de Laval (1), a été inauguré la première chaudière française dédiée à la valorisation de ces combustibles solides non valorisables (CSR dans le jargon). Une chaudière qui s’inscrit dans le contexte local, agricole et urbain. L’été, la chaleur servira au séchage de fourrages pour l’agriculture, et l’hiver au chauffage de 6 400 logements raccordés à un réseau de chauffage urbain. Nous sommes dans l’esprit de « l’écologie industrielle », qui s’appuie sur la complémentarité des ressources et des usages.
Une « première » qui, espérons-le, fera de nombreux petits.
1- sur le site Séché de Changé (53), opération conduite par Séché Environnement, avec le soutien de l’ADEME (fonds chaleur et fonds déchets)
l'agence de l'eau Seine-Normandie se préoccupe de l'adaptation au changement climatique, et tout particulièrement de la sensibilisation des acteurs de terrain, les élus et services des collectivités, les agriculteurs, les industriels, les citoyens.
A cette fin, elle souhaite l'organisation d'ateliers "EAU et CLIMAT" sous la forme d'une formation active de 3 à 5 jours articulée autour de 3 parties : Rencontres avec des personnalités compétentes, visites de terrain et/ou étude de cas, travaux de groupe et production collective. L'agence lance un appel à initiatives afin d'accompagner les acteurs du bassin Seine-Normandie dans la mise en oeuvre de ces "ateliers". Financement par l'agence à hauteur de 80%. Date limite de dépôt des dossiers : 20 octobre 2017. Vous avez tout l'été et même plus pour fignoler vos projets. !
Renseignements sur cet appel à initiatives
Hausse spectaculaire des ventes de produits bio et de produits équitables, progression des énergies renouvelables, attachement au local et au Made in France : le marché des produits et services de la consommation responsable est-il en train de changer d’échelle ?
L'édition 2017 du rapport "Les Chiffres de la Consommation Responsable", publié chaque année par l'Observatoire de la consommation responsable vient de paraître. Vous y trouverez tous les chiffres de ventes effectives des produits et services de la consommation responsable, au delà des déclarations d'intentions affichées par les consommateurs. Cinq catégories sont traitées dans ce rapport : alimentation, énergie, transports, produits de consommation courante et finance.
Tous au rapport !
L’ONF a lancé sa première campagne de financement participatif et c’est la forêt domaniale de Bercé et son projet « Les Ruchers de Bercé » qui a remporté ce privilège. « Les Ruchers de Bercé » est un projet de développement local portant l’estampille « Bercé Forêt d’Exception ». L’ONF espère rassembler au minimum 4.000 euros pour soutenir et relancer le « Rucher de Bercé » de Johann Jussaume, apiculteur local qui avait été amené à fermer sa miellerie il y a quelques années de cela. L’argent servira ainsi à financer l’achat de ruches et du matériel nécessaire pour relancer l’activité… et contribuer à une pollinisation plus efficace des espèces « visitées » par les abeilles.
« Les Ruchers de Bercé » répond au souhait de nouer des liens plus étroits entre forêt et territoire, en vue de retombées positives pour le développement économique local. Soutenir la création de nouveaux produits issus de la forêt est l’un des axes définis à cette fin. Novateur, le procédé de financement choisi invite la population à participer activement à ce projet de territoire.
Devenez une entreprise de référence ! Vous avez jusqu'au 11 juillet minuit pour déposer votre candidature. Pas une minute à perdre !
Le prix entreprises et environnement est un concours national, organisé par le ministère de l’environnement et l’Ademe, qui récompense, chaque année, les actions et projets exemplaires portés par les entreprises dans le domaine de l’environnement.
Les candidatures aux prix entreprises et environnement sont ouvertes aux entreprises exerçant une activité en France. Les candidatures présentées par des associations ou groupements d'entreprises sont admises. Les candidats peuvent présenter aux prix entreprises et environnement des réalisations qui ont lieu en France ou à l'étranger, menées à bien par elles ou en partenariat avec d'autres acteurs.
Renseignements ici
Le concours "green solutions awards", organisé par Construction21, distingue les bâtiments, quartiers et infrastructures durables qui participent à la lutte contre le changement climatique. Ils peuvent être référencés par tout intervenant de l'opération, qu’il soit maître d'ouvrage, architecte, ingénieur, industriel, entreprise du bâtiment, promoteur, exploitant ou même usager des bâtiments.
Inscrivez-vous avant le 16 juin 2017 !
"Avec ce concours, Construction21 souhaite diffuser à travers le monde des solutions concrètes, mises en œuvre par des pionniers, qui contribuent à limiter le réchauffement climatique en-deçà de 2°C. Soyez nombreux à proposer vos bâtiments, quartiers et infrastructures innovants. Vous inspirerez des professionnels du monde entier pour leurs futurs projets !"
Christian Brodhag, Président Construction21
France Nature Environnement lance un appel, l'appel du sol. Objectif : faire émerger une loi de protection des sols à l'échelle européenne.
Aujourd’hui, le sol en tant que milieu naturel ne bénéficie pas d’une protection juridique nationale ou européenne, contrairement à l’eau et l’air. Pourtant les sols nous rendent des services précieux : filtration de l’eau ; abri pour 25 % de la biodiversité mondiale ; protection contre les aléas climatiques en régulant les inondations et en atténuant les conséquences des sécheresses. Mais surtout 70 % des antibiotiques sont issus de microorganismes découverts dans le sol et 95 % de notre alimentation provient de ce milieu vivant. Ainsi préserver des sols sains c’est nous préserver nous-mêmes.
Inégalités de revenus, inégalités scolaires, inégalités territoriales, inégalités de genres et discriminations selon l’origine et la couleur de peau : la France est-elle irréconciliable ?
Le CESE dévoilera le 23 mai son Rapport annuel sur l’état de la France 2017, soumis au vote de son assemblée plénière le même jour.
Ce rapport, qui s’appuie sur les nouveaux indicateurs de richesse, rend compte de l’analyse et du regard de la société civile sur l’état de la France et propose des solutions pour refonder la cohésion sociale.
Le CESE vous convie à un grand débat public sur le sujet le 23 mai à partir de 18h dans son hémicycle.
Inscrivez-vous ! Nombre de places limité.
La FABRIQUE ECOLOGIQUE est consternée : 2 à 3% des déplacements quotidiens : c'est la part modale du vélo aujourd'hui en France, alors que le Grenelle de l'environnement prévoyait 10% d'ici 2020. ça ne va pas vite... Pour appuyer sur l'accélérateur, elle a présenté un rapport au cours d'un "atelier co-écologique" avec des propositions concrètes. Comme d'habitude, elle vous propose d'enrichir le texte intitulé une politique ambitieuse pour la petite reine. Vous avez jusqu'à fin juin pour apporter vos commentaires, mais ne remettez pas à demain, etc. Vive le vélo !
Le service des statistiques du ministère de l'Environnement vient de publier un bulletin sur la pollution atmosphérique. la pollution, ce ne sont pas que les entreprises, c'est aussi les "ménages".
En 2014, 27% des émissions de polluants provenait de leurs activités, logement et transport en tête. Tous les détails dans le data-lab essentiel
Pour ceux qui auraient été empêché de participer aux précedentes présentation du livre, une session de rattrapage. Ce sera dans une école, l'école des ingénieurs de la vile de Paris, EIVP, le 14 février à 17h30. Inscriiption préalable obligatoire, sur l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. Nombre de places limité. Qu'on se le dise !
Un livre de Dominique Bidou, préface de Brice Lalonde, Editions PC, novembre 2015
C'est aux Pays-Bas. Merci au journal de l'éolien de nous apporter la bonne nouvelle. Décidément, 2017 commence bien pour les énergies renouvelables.
L'ensemble des trains roulant aux Pays-Bas le font désormais grâce à de l'énergie éolienne, a indiqué la semaine dernière la société nationale des chemins de fer (NS), laquelle est en avance sur cet objectif dévoilé il y a deux ans. NS avait en effet lancé un appel d’offres, remporté par le producteur d'électricité néerlandais Eneco, avec en perspective la date du 1er janvier 2018 pour l’approvisionnement de ses trains par 100 % d’énergie éolienne.
Le journal du photovolatïque nous apporte la bonne nouvelle, pour commencer 2017. Le solaire toujours moins cher. Une information que nous relayons volontiers, en remerciant l'Observatoire des énergies renouvelables, Observ'ER.
Le groupe de conseil financier Lazard a publié à la mi-décembre son étude annuelle sur le coût actualisé de l'énergie (LCOE) « Levelized Cost of Energy Analysis 10.0 », comparant les coûts des énergies renouvelables à ceux des centrales conventionnelles. Elle révèle que, parmi les nouvelles énergies, le photovoltaïque est celle ayant connu la baisse de coût la plus élevée en 2016.
La peur s’est installée dans notre vie politique. Comme la calomnie chère à Beaumarchais, elle s’insinue partout. Au lieu de la combattre de front, et lui donner ainsi de l’écho, il convient de lui substituer d’autres sentiments, et de mobiliser l’opinion sur des défis exaltants. Le développement durable est porteur de cet espoir. Reste-t-il encore à le concrétiser.
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Un conte pour fêter Noël. Un conte sur le nouveau monde, le monde qui renait après une épreuve. Un conte de science fiction, retrouvé dans un livre d'histoire des années 3500 et quelques, et qui a du remonter le temps, personne ne sait comment. Voici Nouveau Monde, publié dans l'histoire acftuelle en 1980 dans la revue Milieux, avec des dessins signés Gravier.
Le groupe RATP et AgroParisTech partenaires pour l'agriculture urbaine. Un accord-cadre, signé le 1er mars au salon de l'agriculture, d'une durée de 5 ans, permettra de renforcer la coopération d'AgroParisTech et du groupe RATP dans les domaines de la formation, de la recherche et de la valorisation de la recherche en agriculture urbaine.
Il fait suite à plusieurs projets conjoints réalisés en 2015 et 2016 : le démonstrateur d'agriculture urbaine de la Maison de la RATP ainsi que l'étude scientifique de mesure de l'impact de la pollution atmosphérique urbaine sur les cultures maraichères. Viser l'excellence environnementale est l'une des ambitions du groupe RATP qui entend être un acteur de référence de la Ville durable. La RATP soutient l'objectif de la Ville de Paris : « 100 hectares de toitures et murs végétalisés dont 30 hectares dédiés à l'agriculture urbaine en 2020 ». Le potentiel de végétalisation, à horizon 2020, sur le domaine immobilier de la RATP (bâtiments tertiaires et industriels) est de 40 000 m² dont un tiers dédié à l'agriculture urbaine (soit 1,4 hectare environ).
Vous avez jusqu'au 30 novembre pour donner votre avis sur le projet de décret d'application de la loi Biodiversité, précisant les modalités d'agrément par l'Etat des "sites naturels de compensation". Une consultation du ministère de l'Environnement ouverte sur Internet.
Ce projet de décret s'appuie sur une expérimentation en cours, décrite dans un dossier élargi au thème général : "Éviter, réduire et compenser les impacts sur le milieu naturel"
Pour tout comprendre de cette énergie d'avenir, un petit livre de l'observatoire des énergies renouvelables, Observ'ER. Qu'est-ce que c'est, comment ça marche, impact sur l'environnement, économie du biogaz , et ses perspectives pour 2050. Tout est là en 50 pages.
A noter dans la même collection, 50 questions sur le solaire thermique et 52 sur les éoliennes.
http://www.energies-renouvelables.org/
A noter, avec la publication du n°20 du journal de l'éolien (juillet-aout 2016), du "poster des parcs éoliens en France".
Un état des lieux instructif !